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Tchale Figueira – Faut-il sortir de l’enclos ?
Cap Vert, un tableau…
Ça ne date pas d’hier. Aussi loin que la mémoire remonte, les dieux couraient après les jeunes filles et les roulaient dans le gazon. Résultat de ces amours, les centaures et d’autres bestioles à morphologies variables ont vu le jour. Mais attention, nous dit Tchale Figueira, dans ce tableau qui appartient à notre temps. Attention, parce que l’humain perd énormément quand il s’accouple avec ce qu’il ne maîtrise pas.
Tchale sourit. Au final il broute l’enveloppe vide des mots, il prône l’humanisme et la démocratie. C’est terrifiant, l’accouplement d’un dieu et d’une vache folle. Encéphalite spongiforme.
Les derniers tableaux de Tchale Figueira ont choisi la clarté, ou du moins une identification plus singulière des personnages. Dans ce rouge éteint, comme le crépuscule sur un vieux bonbon, l’animal est à sa place, pleine pâture, et sa tête humaine regarde vers nous, en dessous de la clôture. Tiens, il y a un oiseau sur son échine. Un pic bœuf, un vilain corbeau, un merveilleux voyageur. Juste un peu de lucidité, homme-animal, c’est l’heure de la traite.
Meio bicho meio gente (Moitié animal, moitié people), 135 x 110 cm, 2020.
RC (ABA mag’)
Photo : ©Tchale Figueira
Tchale Figueira
Pays : Cap vert